DWAYNE. ✗ Ok t'es super canon et super cochonne, mais là, j'ai des mecs à buter.

Vous croyez qu’avoir des parents riches suffit pour être heureux ? Figurez vous que c’est la question à laquelle Dwayne essaie de répondre depuis sa naissance. Pour résumer les situation, il a des parents hyper riches mais fort égoïstes et hypocrites, comme tous les riches à vrai dire. Quand vous êtes enfant, vous avez besoin d’amour et de tendresse, vous avez besoin de vos parents ne serait-ce que pour avoir un modèle à imiter, pour se sentir protéger du moindre danger. Tous les enfants ont besoin d’amour, le problème, c’est que certain n’en ont pas. Ce fut le cas du petit Dwayne. Ses parents étaient bien trop préoccupés par leurs carrières respectives pour prêter la moindre attention à leur unique fils. Sa mère, spécialisée dans la balistique au sein de la police scientifique, était plus souvent au bureau ou sur le terrain qu'à la demeure familiale. Il fallait avouer que lorsqu'elle y était, ce n'était que pour très peu de temps. Le temps de prendre son sac à main pour faire les boutiques ou se refaire une beauté, juste le temps pour manger et dormir bref, en aucun cas elle n'avait été là pour son fils. Quant à son mari, il n'était pas mieux dans son genre, toujours le nez fourré dans son cabinet d'avocat, bon à défendre les gentils et à signer des chèques pour que son fils bénéficie de tout ce qu'il voulait et qu'il intègre les plus grandes écoles de la ville et ce depuis la maternelle. Mais lorsqu'il s'agit de s'occuper du petit Dwayne, il ne répondait pas non plus présent. Seule sa nourrice s'occupait de lui mais ce n'était pas d'elle dont le jeune Hopper avait besoin, mais bel et bien de ses parents. Le jeune Hopper grandit donc comme un petit roi. Capricieux, il devait toujours avoir le dernier mot et naturellement, ses parents cédaient toujours. Autrement dit, une éducation de rêve pour cet enfant.

Dwayne fut rapidement voué à lui-même, sa nourrice ayant été congédié au moment de son entrée en collège. Le jeune homme comprit alors que dans la vie, il y avait deux camps: les vainqueurs et les loosers et qu'il fallait mieux faire parti du premier groupe au risque de se faire bouffer dans cette jungle new-yorkaise. C’est là que commença le déclin. Il ne se rendait pas vraiment compte des répercussions qu’auraient ses actes mais il s’en moquait pas mal et ne pensait qu’à attirer l’attention de ses parents. L'autodestruction était aussi l'un de ses domaines préférés. Ses résultats scolaires baissèrent donc petit à petit et il commença à fréquenter les mauvaises personnes, à trainer dans les rues de la ville et à aller à divers fêtes. Les choses ne s’améliorèrent pas lorsqu’il entra au lycée, bien au contraire même. Ses résultats scolaires s’effondrèrent, il commença à fumer, passant le plus clair de son temps à traîner et il finit par sombrer rapidement dans l’alcool et la drogue. Rien de catastrophique cependant. Dwayne n’a jamais été un grand drogué, cela lui permettait simplement d'échapper à son quotidien de temps à autre. Son problème avec l’alcool était tout autre, on ne peut pas vraiment dire qu’il ait été alcoolique mais on ne peut pas non plus dire qu'il était toujours sobre. Dwayne avait tendance à trop boire lors de soirée et avait déjà sombré dans un coma éthylique, parfois même il arrivait en cours complètement ivre. Ses parents semblaient s'en contre-ficher, ils se contentaient de lui remonter les bretelles en vu de ses résultats scolaires, passage de savon qui ne semblait guère affecté le jeune Hopper. Il se foutait des cours puisque les seules choses qui l’intéressaient étaient sa popularité et la fille avec qui il coucherait une fois les portes de la boîte de nuit passées. Du stéréotype pur: la belle gueule et le cerveau complètement troué.

Arrivé à l'université, son père l'inscrit d'office en droit, histoire de faire de lui un grand avocat et pour qu'il suive les traces de son paternel comme ce dernier l'avait toujours imaginé. Le problème était que Dwayne n'avait jamais cessé de s'amuser. Lors de sa première année, il se mit en couple avec une blonde à gros seins et zéro cervelle, membre des cheerleaders qu'il culbutait au moins deux fois par jour. Cette relation ne dura pas puisque le jeune homme fit tout pour y mettre fin, tout du moins, inconsciemment. Sa petite amie le découvrit un soir en train de se taper une parfaite inconnue qui devait avoir au moins la trentaine, cougar qu'il avait rencontré au cours d'une soirée en boîte de nuit. Mais cela ne fut rien car quelques semaines plus tard, lors des vacances d'été, il se rendit à Las Vegas en compagnie d'une bande d'amis et il se réveilla un matin, la bague autour du doigt et une prostituée dans son lit. Oui, sous l'emprise de l'alcool, Dwayne avait épousé cette fille de joie. Il divorça tout naturellement avant de retourner chez lui. Cette épreuve l'a notamment endurci et lui fait prendre compte qu'il ne pouvait pas se comporter éternellement de la sorte. Il est devenu plus mature, bien que parfois, les autres avaient des doutes car il s'amusait toujours autant. Cette fois-ci, il savait quelles étaient ses limites. Puis autant dire qu'il devait se contrôler en vu de la voisine qu'il avait. Un minois d'ange, de longs cheveux blonds, elle avait de quoi lui rappeler sa première petite amie mais elle était loin d'être comme cette dernière. Elle, elle le détestait de tout son coeur, elle le détestait comme il la détestait. Leurs parents vivaient dans le même monde de riches alors leur rencontre fut telle une obligation. Devant eux, ils faisaient comme s'ils étaient proches, comme si un jour ils se marieraient mais dans leurs dos, ils se jetaient les pires insultes aux visages, se mettaient tout le temps des bâtons dans les roues mais au fond, cela pourrait très bien cacher quelque chose, tout du moins pour Dwayne. La peur de tomber à nouveau amoureux le hantait depuis si longtemps que tout était possible et si cela n'était que haine pure... cela resterait de la sorte.