J'aimerais tellement être comme vous et avoir des défauts.

« Donc vous deux vous baisez.... et vous deux vous baisiez. » Je souriais de toutes mes dents et j'agrippais son bras, ma main allait même attraper ses doigts. Foutre la merde, c'est mon passe-temps favori. Ma cible ici présente était ma mère et son père, oui parce que l'histoire est compliquée. J'affichais ma mère devant mon père, son ex-mari, oui parce que ma mère s'est remise à fréquenter le père de Jason, chose que je trouve malsaine puisque moi je me tape le fils. Jason, Jason c'est mon petit ami depuis maintenant presque quatre ans, Tyler, lui, c'est mon frère aîné. Nous avons grandit à New-York dans un manoir situé dans l'upper west side et nos voisins étaient les parents de Jason, il se trouvait même que nos pères étaient les meilleurs amis du monde, plus jeune Jason et Tyler étaient amis, ils passaient tout leur temps ensemble et un jour, alors qu'ils comptaient sortir jouer dans le parc, ils sont montés à l'étage chercher je ne sais plus quoi dans la chambre de nos parents et là ils ont surpris ma mère avec son père. Et à partir de ce moment tout fut différent, mon frère répéta tout à mon père qui s'empressa de divorcer. Pendant près de trois ans nous avons jouer les familles modèles alors que mes parents étaient en guerre, et ça je ne l'ai jamais dit à personne. L'ambiance à la maison était tendue, les filles avaient l'étage avec une cuisine aménagée et les garçons le rez de chaussée, autant vous dire que je n'ai pas été heureuse tous les jours. Après coups mon frère et moi étions partagés entre deux maisons, chez ma mère qui avait gardé le manoir alors que mon père lui était allé s'exiler en haut d'une tour de verre. Je m'entends parfaitement avec mes deux parents, mais j'en veux à mon père d'avoir divorcer et d'avoir quitter la maison.

« C'est qui cet enfoiré bordel ?! » me demanda t-il en hurlant alors que j'entrais dans sa voiture, j'avais à peine eu le temps de m'attacher que monsieur était déjà en train de câbler. Je tournais la tête vers lui en gardant mon calme, je caressais sa joue en souriant et j'embrassais sa tempe. Jason c'est un énorme nounours, il faut juste le connaître comme moi. C'est une brute, un goinfre, un abrutis mais c'est mon homme. Ce qui nous à poussés dans les bras l'un de l'autre c'est en partie parce que nous n'aimons tous les deux pas mon frère, cet espèce d'emplumé, ermite qui ne quitte jamais sa tour de cristal mais nous avons finis par tomber amoureux et le pire dans tout ça ? C'est que ma mère l'adore, nous avons été invités à un mariage et ma mère lui a offert son costume et pour son anniversaire elle nous a offert un voyage à Paris. Mon frère le déteste mais il est obligé de le supporté puisqu'il fait partie de la famille désormais bien que nous ne soyons pas issus de la même classe sociale. « Delilah Nicole Sarah-Kennedy Merteuil je vous ai posé une question. » dit-il d'un air sévère, je tournais la tête vers lui en souriant à demi, j'étais agacée et en général quand il dit ça c'est qu'il est soit très en colère, soit très sérieux et là je sentais bien que c'était un peu des deux mais j'avais envie de jouer avec ses nerfs, le type en question est un ami styliste et gay. « Je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler comme ça. » et il arrêtait la voiture au milieu de la rue et je me retournais pour regarder les route « Jason ! Jason déconnes pas et démarre ! » criais-je légèrement paniquée avant de commencer à le rouer de coups ce qui lui fit lâcher le volant. « Démarre putain, démarre ! » continuais-je de crier alors que lui souriait à son tour « Et qui fait la maline maintenant ? » alors je fronçais les sourcils, je n'en avait rien à faire de me battre dans sa voiture au milieu d'une rue dans New-York mais la ceinture m'empêchait de faire tout un tas de mouvements alors je me calmais « C'est bon, c'est bon, lâche-moi ! » dis-je en me débattant, il me lâchait et redémarrait la voiture, nous reprenions la route « Ryan, et il est gay. C'est un styliste. » dis-je d'une petite voix. Il soupirait, fixant la route « Je crois que tu as un problème. » dit-il alors, j'arquais les sourcils et je croisais les bras « C'est toi le problème, on s'est même pas dit bonjour que tu m'agresses à cause d'un homo ! » je battais des cils en souriant narquoisement « Qui a un problème maintenant ? »