MR. & MRS. DAVENPORT の WHO LET'S THE DOG OUT WOUH WOUH ?

5:03 am. Ça faisait dix minutes que Phoenix essayait d'ouvrir la porte de l'appartement. Il ne comprenait pas, il mettait pourtant bien la clef dans la serrure, & il n'avait pas trente-six clefs sur son trousseau en plus Donc, il grognait & actionnait la poignée en même temps, pensant être discret. 'fin bon, niveau discrétion on n'avait vu mieux ; il avait appuyé sur toutes les sonnettes du couloir en cherchant l'interrupteur pour la lumière, ce qui avait enclenché une vague d'engueulade & de portes qui claquent dans tout l'étage. Finalement, il comprit pourquoi ça s'ouvrait pas ; il enfonçait la queue de son Grominet porte-clef dans le trou de la serrure depuis un quart d'heure donc forcément, peut-être que Grominet a kiffé mettre sa queue touffue dans un petit trou, mais ça n'arrangeait pas Phoenix Finalement, il parvint à ouvrir cette maudite porte & entra avec un sourire de vainqueur, bras en l'air, avant de se prendre les petons dans le paillasson & s'éclater la gueule face contre terre. « Promis, demain j'arrête de boire ... » ronchonna-t-il, toujours allongé sur le sol devant l'entrée, en tentant de reprendre un peu ses esprits. Heureusement Charlie – madame la bouledogue, pas le mouton – marcha nonchalamment jusqu'à lui pour lui caresser le visage de sa belle langue bien baveuse. Quoique Charlotte lui faisait ça aussi parfois, dans leurs moments intimes Ce qu'il ignorait encore pour le moment, c'était que sa femme avait remarqué son absence de cette nuit & l'état pitoyable dans lequel il venait de rentrer ne tournait pas en sa faveur

ne me demande pas pourquoi j'ai choisi ce gif

C'était la troisième fois que Charlie faisait le tour de l'appartement en faisant bien attention de vérifier dans les placards, sous les tables ou derrière le canapé. Non, elle n'était pas en train de chercher le bouledogue. C'était son mari qui était porté disparu et cela faisait des heures que blondie l'attendait. En temps normal elle ne se serait pas soucié de l'absence de ce dernier mais il était tard et puis c'était Phoenix quoi, elle devait s'attendre à tout avec lui. Alors qu'elle était à plat ventre par terre pour regarder sous le sapin, elle entendit des bruits étranges venant de la serrure, puis des grognements et puis d'un coup, plus rien. Charlie se mit à paniquer et attrapa le premier objet qu'elle eut sous la main : un cadre photo. Charlie(2) arriva à quatre pattes devant elle en mode défense avant que la porte ne commence à s'ouvrir. En entendant un fracas, la jeune femme sursauta mais fut rassurée en voyant son mari. « Bordel tu m'as fait peur, j'ai cru qu'on allait nous cambrioler. » Elle lâcha ensuite un soupir de soulagement avant de tourner sa tête vers sa main qui brandissait le cadre photo de leur bouledogue, qui était au même moment en train de lécher le Phoenix étalé par terre. Elle reposa donc cette photo à sa place initiale et reporta son attention sur le brunet en mettant ses mains sur ses hanches, reprenant son sérieux. « Et t'imagines ce qui se serait passé si on avait été cambriolé ? J'aurais pu être agressée Phoenix ! » Charlie avait souvent tendance à exagérer les choses.

je ne te le demande pas alors

Il est vrai que Phoenix qui tentait d'ouvrir une porte à moitié bourré faisait penser à un cambriolage. Mais c'était impossible qu'un jour ils se fassent voler étant donné qu'il n'y avait rien de valeur dans l'appartement, à part ce sublime bouledogue anglais qui était une vraie pièce de collection, tellement fidèle à son maître D'ailleurs, ce dernier roulait une pelle à Phoenix, enfin une pelle à sa joue. Avec Charlie-bouledogue, Phoenix avait toujours peur d'ouvrir la bouche, il craignait le viol « Oh Charlie tu es vraiment la seule personne ici qui me comprenne ... » Il parlait bien évidemment du chien, parce que sa femme, quant à elle, était bien trop occupée à psychoter. T'imagines, t'imagines ... Arrête d'imaginer vieille parano Davenport se redressa & s'assit par terre, posant une main fiévreuse sur son front. Mon dieu, qui a eu l'idée d'installer un sol qui tourne dans ce taudis ? Il poserait la question à Charlie après. À cet instant, il opta plutôt la ramener à la raison, histoire qu'elle arrête un peu avec ses films trop pas possible ; « Mais ma chérie … Tu ferais bien trop peur à ton agresseur. Rien qu'à ta tête on devine que tu es le genre de personne qu'il faut pas embêter. En plus … Tu mords ! » s'écria-t-il en relevant sa manche où il y avait une trace de morsure. À moins que c'était les dents d'une conquête d'un soir, Phoenix ne s'en souvenait plus, toujours est-il qu'on avait osé le mordre

c'était pour rester dans le thème animal roh
et puis ta signature le texte et les images sont

Il y avait des jours où Charlie se demandait vraiment pourquoi Phoenix avait appelé le chien comme elle. Elle avait comprit qu'il était fou d'elle mais disons que quand elle l'entendait appeler pour venir manger ses nouvelles croquettes ou pour prendre le bain, c'était chelou quoi. Ils étaient peut-être mariés mais il y avait des limites. Elle croisa les bras en les regardant se baver dessus puis arqua un sourcil en entendant les paroles du jeune homme. Elle avait bien comprit qu'il ne parlait pas d'elle étant donné qu'elle était en train de lui faire la morale. Charlie soupira et suivit du regard le chien qui s'éloigna dans la pièce voisine lorsque Phoenix se redressa. Ce qu'il dit ensuite l'interpela. « Euh je dois prendre ça comme un compliment ou quoi ? » Bah oui, c'est pas tous les jours qu'on lui dit qu'elle a une tête qui fait peur. Elle baissa ses yeux sur son bras et aperçut la morsure. C'était certainement pas elle, à moins qu'elle ne s'en souvienne plus. « On peut parler de ta morsure deux secondes ? » Dit-elle en fronçant les sourcils. Bon d'accord elle changeait de sujet mais Charlie n'hésitait dès qu'elle avait l'occasion de s'en prendre à Phoenix

ça va il est cute le chat potté
Merciiiii mais j'suis déçue j'retrouve pas l'image de Brody qui embrasse un bouledogue

Phoenix tendit le bras vers le chien qui s'en allait en poussant en « noooooon » muet pour qu'il revienne. Il aimait bien avoir le toutou avec lui quand il se trouvait dans la même pièce que sa femme ; disons que si elle se mettait à l'agresser, il pouvait servir d'air-bag quoi Mais qu'à cela ne tienne ; Phoenix ferait cavalier seul & braverait la tempête Charlie totally alone Hagard, il répondit à Davenport femelle en se moquant légèrement d'elle ; « Bah c'est pas un compliment du tout, mais si tu veux le prendre comme tel, fais-le  » Il venait presque de lui dire qu'elle effrayerait un serial killer quand même. Bon, c'pratique au moins, mais ça ne mettait pas cette très chère Charlotte aux fraises en valeur (a) Bref, Charlie embraya sur la morsure. Roooh, elle risquait de lui faire la morale comme quoi il fallait qu'ils aient l'air le plus crédible possible en couple, blablabla. Phoenix le connaissait par cœur le discours, d'où la raison pour laquelle il répondit en restant sur la défensive ; « Quoi la morsure ? Tu vas me dire que j'ai plus le droit de me faire mordre ? C'est écrit nulle part dans le contrat de mariage ! Bientôt j'pourrais même plus embrasser mon bébé  » Il ajouta à cela une petite moue. Oui, son bébé c'le bouledogue

il veut que le bouledogue l'épargne, c'pour ça qu'il fait les yeux
j'admirerai toujours tes signatures de toute façon

Il y avait des jours où Charlie se demandait vraiment ce qu'elle faisait là, mariée à Phoenix. Elle avait rêvée d'une vie complètement différente de celle là en fait. Il avait beau être adorable - à mis temps - avec elle, cela n'empêchait pas qu'il était quand même lourd. « Hum, j'ai compris laisse tomber. » Soupira-t-elle en détournant le regard. C'est vrai qu'elle aurait pu trouver d'autres moyens de rester à New York mais sur le coup de l'émotion, sa seule idée, qui n'était d'ailleurs pas très intelligente, avait été d'épouser son coloc' Même si elle en mourrait d'envie, Charlie décida de l'épargner pour cette fois et ne lui ferait pas la morale. En revanche, elle s'avança de son mari et s'agenouilla face à lui en prenant son visage entre ses mains. « Tu comprends pas que je fais tout ça parce que je t'aime ? » Dit-elle en le regardant dans les yeux sans lâcher son visage de ses mains, tentant malgré tout de garder son sérieux. Bon d'accord c'était peut-être pas complètement honnête et crédible mais elle avait envie de voir sa réaction. « Moi aussi je veux des bisous ! » Ajouta-t-elle en lui faisant un gros bisou baveux sur la joue.